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jeudi 9 janvier 2014

Anouzla dépose une demande de levée de suspension sur Lakome


Ali Anouzla à sa sortie de prison
Ali Anouzla à sa sortie de prison le 25 octobre. © Yassine Youssef
Ali Anouzla a déposé une demande de levée de la suspension du site d’information Lakome à l’Agence nationale de réglementation des télécommunications. Son avocat, Hassan Semlali, explique.
Fermé le 16 octobre 2013 conformément à la décision de son directeur (incarcéré à l’époque), le site d’information Lakome pourrait être ré-ouvert. Ali Anouzla a annoncé sur sa page Facebook, avoir déposé une demande de levée de suspension ce jeudi 9 janvier à l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT), «afin de reprendre l’activité professionnelle prochainement».

Si Hassan Semlali, l’avocat du journaliste était au courant de cette décision, il ignorait quand son client passerait  à l’action d'après ce qu'il a expliqué à H24info. «C’est lui qui a décidé de suspendre le site, il juge aujourd’hui qu’il est temps de reprendre l’activité», nous a déclaré Me Semlali.

Le journaliste avait été arrêté le 17 septembre 2013 entre autres pour «apologie du terrorisme», notamment pour un article de Lakome contenant un lien renvoyant vers une vidéo d’AQMI. Au cours de son séjour en prison, Ali Anouzla a créé la surprise en publiant le 14 octobre un communiqué où il annonce la suspension de Lakome. «Je ne peux assurer ma responsabilité administrative et éditoriale du site compte tenu de ma situation en détention provisoire», expliquait-il.

Ali Anouzla a été mis en liberté provisoire le 25 octobre. Il est toujours poursuivi selon la loi anti-terrorisme et donc accusé de «fournir délibérément de l'aide à qui veut commettre des actes terroristes, les moyens d'exécution d'un crime terroriste et faire apologie d'actes constituant un crime terroriste». Son procès a été reporté jusqu’au 18 février.

Quand on  demande à son avocat si cette décision ne risque pas de compromettre son procès, Hassan Semlali répond: «je ne crois que pas que ça aurait une incidence sur le procès. Mais après je ne sais pas si l’ANRT va accepter cette demande ou pas. Si l’Agence refuse, il pourrait à ce moment s'en remettre à la Justice»

h24info.ma / Publié le 09/01/2014 | 15h45 | Kaouthar Oudrhiri
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