Yennayer, Byannou,
babiyyanu, bu-ini… autant de formules rituelles d’invocation qui désignent ces festivités organisées en fin d’année selon le calendrier amazigh. Avec la célébration de l’année 2964, les activistes réclament que le 13 janvier de chaque année soit érigé en une fête nationale et un jour férié.
De Lille, en France à Barcelone en Espagne, de Boston à Tizi Ouzzou, de Noord en Hollande à Zagora au sud-est du Maroc et de Bruxelles, en Belgique à Skoura en Tunisie… la carte des célébrations de la fin d’année amazighe s’élargit au fil des ans.
Les amazighs veulent ainsi perpétuer la tradition. Mais, cette fois-ci, la prise de conscience gagne non seulement les associations amazighes, mais également d’autres structures associations qui n’ont pas nécessairement cette plateforme de travail. Il faut dire que la question amazighe gagnerait de plus en plus, en étant traitée comme étant une question de démocratie.
Ynnayer, Byannou, babiyyanu, bu-ini… autant de formules rituelles d’invocation qui désignent ces festivités organisées en fin d’année selon le calendrier amazigh. Une cinquantaine de célébrations auront lieu de manière publique au Maroc, à l’instigation de structures associatives.
Avec la célébration de l’année 2964, les activistes réclament que le 13 janvier de chaque année soit érigé en une fête nationale et un jour férié. La jeunesse du Réseau Amazigh pour la Citoyenneté (AZETTA) vient de lancer une pétition dans ce sens.
Qu’est ce qui marque ces festivités ? D’abord, un repas traditionnel avec des aliments particuliers, différents selon la région. Par exemple, un couscous aux sept légumes. Si l’on doit sacrifier un animal, c’est généralement une bête à plume, ou un bouc.
Autrefois, la célébration de yennayer auparavant débutait 3 jours avant le 14 janvier. Et dans chaque communauté, on devait aussi choisir, à cette occasion, l’heureux (ou l’heureuse) chanceux du groupe. Le jour de la célébration, l’on met le noyau de dattes dans l’un des plats du couscous. Celui qui le retrouve est ainsi l’homme ou la femme de la tribu.
Un curieux aspect de la célébration de Yennayer a trait à la date de la nouvelle année. Bien que la date de cet anniversaire fut un temps le 14 janvier, probablement, la conviction commune que la date du «nouvel an berbère » est le 13 a été introduite probablement par certaines associations culturelles très actives.
Au Maroc, où une centaine d’associations fêtent cette fin d’année amazighe, la question s’accompagne depuis quelques années déjà par des mesures considérables, notamment au niveau constitutionnel, avec le principe de l’officialisation. Reste maintenant à donner le jour à une loi organique, portant application du principe. Le gouvernement semble oublier l’orientation royale, que cela devrait constituer l’une de ses priorités.
D'après: quid.ma
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire