«Ces pharmaciens ne représentent qu’eux-mêmes et en aucun cas les pharmaciens ou la profession médicale», estime El Housseine El Ouardi © H24info
Les communiqués d’indignation se multiplient pour condamner l’agression subie parministre de la Santé, en marge d’une réunion au parlement. Mais qui en veut à El Ouardi?
Houcine El Ouardi, attaqué verbalement le 8 janvier au sortir d’une rencontre de la commission des secteurs sociaux par six pharmaciens, a reçu plusieurs témoignages de sympathie. À commencer par son parti, le PPS, qui a émis un communiqué au ton ferme dans lequel la formation condamne « cet acte ignoble » aggravé par le fait qu’il a été perpétré à l’intérieur de l’hémicycle.
Le PAM, dont deux des assaillants sont issus, a également condamné cette agression et annoncé l'exclusion des pharmaciens de ses rangs. La Fédération nationale des syndicats des pharmaciens du Maroc et le Conseil national de l'ordre des pharmaciens a aussi fustigé cet acte, décrit dans un communiqué comme un «incident très grave et sans précédent dans l'histoire» de la profession, mais aussi comme des «agissements primitifs».
Le PAM, dont deux des assaillants sont issus, a également condamné cette agression et annoncé l'exclusion des pharmaciens de ses rangs. La Fédération nationale des syndicats des pharmaciens du Maroc et le Conseil national de l'ordre des pharmaciens a aussi fustigé cet acte, décrit dans un communiqué comme un «incident très grave et sans précédent dans l'histoire» de la profession, mais aussi comme des «agissements primitifs».
Menaces de mort
Pour le ministre, qui répondait au micro de la MAP, il s’agit d’une attaque «immorale». «Ces pharmaciens ne représentent qu’eux-mêmes et en aucun cas les pharmaciens ou la profession médicale», estime-t-il. Le ministre a également dénoncé une «lutte acharnée contre toute réforme dans ce pays en usant des moyens légitimes et plus encore, des moyens illégitimes».
L’agression subie par le ministre, commise par des professionnels qui contestaient la décision du gouvernement de dissoudre les conseils régionaux des pharmaciens du Nord et du Sud, rappelle d’autres incidents. Ce n’est pas la première fois que Houcine El Ouardi est ainsi pris à partie. Le ministre avait été menacé de mort, et sa fille de viol, par des inconnus.
Trop intransigeant ?
Le ministre de la Santé dérangerait-il ? Pour une source proche du ministère de la Santé, ce sont les réformes engagées par El Ouardi qui expliquent ces pressions. «Il a baissé les prix des médicaments, se mettant à dos les pharmaciens et les industriels. Il s’attaque aussi au monopole des médecins sur les cliniques, en proposant une loi qui ouvre la porte aux investisseurs, etc. Tout cela dérange beaucoup d’intérêts», nous explique cette source.
Un médecin, qui avait travaillé aux côtés d’El Ouardi explique pour sa part que si l’agression est «inadmissible et condamnable», elle interroge également les méthodes du ministre qu’il juge trop intransigeant. «Pour vous résumer, disons qu’un général ne peut pas partir en guerre contre ses troupes. Pour arriver à des résultats, il devrait discuter plus avec ses confrères». Houcine El Ouardi assure, lui, qu’il compte poursuivre son agenda de réformes.
Pour le ministre, qui répondait au micro de la MAP, il s’agit d’une attaque «immorale». «Ces pharmaciens ne représentent qu’eux-mêmes et en aucun cas les pharmaciens ou la profession médicale», estime-t-il. Le ministre a également dénoncé une «lutte acharnée contre toute réforme dans ce pays en usant des moyens légitimes et plus encore, des moyens illégitimes».
L’agression subie par le ministre, commise par des professionnels qui contestaient la décision du gouvernement de dissoudre les conseils régionaux des pharmaciens du Nord et du Sud, rappelle d’autres incidents. Ce n’est pas la première fois que Houcine El Ouardi est ainsi pris à partie. Le ministre avait été menacé de mort, et sa fille de viol, par des inconnus.
Trop intransigeant ?
Le ministre de la Santé dérangerait-il ? Pour une source proche du ministère de la Santé, ce sont les réformes engagées par El Ouardi qui expliquent ces pressions. «Il a baissé les prix des médicaments, se mettant à dos les pharmaciens et les industriels. Il s’attaque aussi au monopole des médecins sur les cliniques, en proposant une loi qui ouvre la porte aux investisseurs, etc. Tout cela dérange beaucoup d’intérêts», nous explique cette source.
Un médecin, qui avait travaillé aux côtés d’El Ouardi explique pour sa part que si l’agression est «inadmissible et condamnable», elle interroge également les méthodes du ministre qu’il juge trop intransigeant. «Pour vous résumer, disons qu’un général ne peut pas partir en guerre contre ses troupes. Pour arriver à des résultats, il devrait discuter plus avec ses confrères». Houcine El Ouardi assure, lui, qu’il compte poursuivre son agenda de réformes.
D'après: h24info.ma
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