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samedi 11 janvier 2014

Driss Lachgar n’a pas l’air de se soucier des menaces extrémistes

  • 09 Jan 2014
  • Par : Telquel
Driss Lachgar n’a pas l’air de se soucier des menaces extrémistes
Crédit photo : DR
Le chef des socialistes n’a pas l’air de se soucier des menaces extrémistes. Tandis qu’une branche d’Al Qaïdaappelle à son exécution et que le salafiste Abou Naïm appelle à son excommunication, le concerné est trop occupé à tacler Benkirane : il veut le faire auditionner par une commission parlementaire pour ses récentes déclarations sur la fuite des capitaux. Décidément, le chef du parti de la rose ne craint pas les épines.

D'après: telquel-online.com

Sahara : Le Polisario dénonce à l’ONU les prospections pétrolières marocaines


A quatre mois de la présentation d’un nouveau rapport de Ban Ki-moon, le Polisario dénonce les opérations de prospections pétrolières au Sahara occidental. Les ressources naturelles et les droits de l’homme sont les deux axes majeurs de l'action du Front sur la scène internationale.
Après l’âpre bataille de l’accord de pêche au parlement européen, voilà que se profile celle du pétrole, mais cette fois au siège l’ONU. Dans une lettre adressée au secrétaire général des Nations Unies, le chef du Polisario s’est dit inquiet des prospections menées par des compagnies pétrolières internationales au Sahara occidental. Mohamed Abdelaziz cite les exemples des américains de Kosmos Energy et des écossais de Cairn Energ  qui ont conclu des partenariats avec l’ONYHM.
Il a oublié la compagnie française Total qui revient dans la région après douze années d’absence. La firme mène des recherches dans le plus grand bloc du Sahara, Anzarane Offshore, d’une superficie de 100 000 km2. L’office national des hydrocarbures et des mines a accordé cinq autres licences d’exploitation de blocs dans la région. Il s’agit de Boujdour Offshore d’une superficie de 7 244,40 km2), Zag (14 625,30 km2), Cap Boujdour Offshore (29 740,70 km2), Boujdour Onshore (25 184,90 km2), bloc détenu à 100% par l’ONHYM et Tarfaya Onshore (7 739,50 km2).
Une lettre à quatre mois d’un nouveau rapport de Ban Ki-moon
 « Ces activités sont qualifiées d’exploitation illégale et immorale des ressources naturelles du Sahara occidental et constituent une violation flagrante au droit international », écrit Abdelaziz dans sa missive.
A quatre mois de la présentation d’un nouveau rapport par le diplomate sud-coréen aux quinze membres du conseil de sécurité sur la situation au Sahara occidental, cette saisine du SG de l’ONU peut se révéler une tactique payante. La moindre remarque contre ces recherches pourrait se traduire par des retraits des sociétés.
Par ailleurs, cette lettre est parfaitement en phase avec la nouvelle stratégie de la direction du Polisario pour l’année 2014, basée essentiellement sur deux points. Les séparatistes vont insister sur « la dénonciation des pratiques brutales et répressives perpétrées par les autorités marocaines contre les civils sahraouis et le pillage des ressources naturelles sahraouies », a indiqué, la semaine dernière Mohamed Yeslem Beissat, le représentant du Front à Washington, à la presse en marge d’une réunion à Rabouni des fonctionnaires du Polisario à l’étranger.

Polygamie. Enquête sur un archaïsme

  • Par : Un dossier de Fadwa Islah et Hicham Oulmouddane
Polygamie. Enquête sur un archaïsme
Un dessin de Curzio Malaparte
Profondément ancrée dans le socle religieux, social et culturel, cette survivance du passé a la peau dure et ne risque pas de disparaître de sitôt. Décryptage.
“Avoir plusieurs femmes, c’est le meilleur moyen que j’ai trouvé pour concilier mes pulsions et ma foi musulmane. Il ne faut pas se leurrer, ce n’est pas dans la nature des hommes d’être fidèles à une seule et unique femme. Et ça, c’est dans lemonde entier. Certains choisissent de prendre des maîtresses, de vivre des relations cachées, d’autres, comme moi, préfèrent la transparence et se marient.” Ainsi s’exprime Salim, 35 ans. Il est marié à deux femmes et envisage d’en épouser une troisième. Pourtant, contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est ni un barbu, ni un vieux d’allure “rétrograde” vivant dans une campagne reculée. Ce polygame assumé est un jeune ophtalmologue à l’allure de hipster et d’apparence on ne peut plus moderne. Et aussi surprenant que cela puisse paraître, il est loin d’être le seul à penser ainsi. En effet, selon l’étude “L’islam au quotidien au Maroc”, réalisée par les sociologues Mohamed El Ayadi, Hassan Rachik et Mohamed Tozy, 44% de la population marocaine est pour la polygamie. Plus étonnant encore, cette même étude révèle que “l’opinion favorable à la polygamie est plus importante dans les catégories scolarisées de la population que dans les catégories non scolarisées”. De quoi donner des sueurs froides aux féministes comme Fouzia Assouli, qui milite depuis de nombreuses années pour l’abolition de cette pratique : “La polygamie est préjudiciable à la femme, mais a aussi des conséquences néfastes sur les enfants et la société”, tonne la présidente de la Ligue démocratique des droits des femmes(LDDF).

Mission compliquée, pas impossible
La bataille est donc loin d’être gagnée, d’autant qu’avec l’arrivée en novembre 2011 d’un gouvernement islamiste, la polygamie a, quelque part, “repris du galon” en la personne de deux ministres pjdistes qui assument sans complexes leur statut de polygames. C’est le cas du ministre de la Justice et des Libertés, Mustafa Ramid, qui est allé jusqu’à déclarer dans une interview accordée à TelQuel : “C’est certainement plus facile que d’avoir une épouse ‘légale’ et une maîtresse”. L’autre membre du gouvernement qui affiche sa polygamie au grand jour n’est autre que Abdellah Baha, ministre d’Etat sans portefeuille et spin doctor du chef de l’Exécutif, Abdelilah Benkirane. Et si ce dernier est monogame, il ne s’est pas gêné pour déclarer, au quotidien français Le Monde, à propos de ses ministres polygames : “Ce n’est pas pire que d’avoir des séries de maîtresses.” Avec de tels propos, gageons qu’un amendement de la Moudawana qui interdirait définitivement la polygamie ne risque pas de se faire sous l’ère Benky…
Concrètement, tous les ans, à l’instar de Salim, notre ophtalmo bidaoui, ils sont plus de mille à prendre une deuxième, voire une troisième épouse. Plus précisément, selon les statistiques du ministère de la Justice, sur les 325 415 mariages contractés au Maroc en 2011, on recense 1104 autorisations pour un second mariage, contre 991 en 2010. “On constate en effet une légère augmentation des cas. En attendant l’interdiction pure et simple de la polygamie, on ne pourra jamais connaître la véritable tendance des chiffres”, analyse Khadija Rouggany, avocate au barreau de Casablanca et membre de l’Association marocaine pour les droits des femmes (AMDF). Des chiffres d’autant plus “obscurs” que certains se débrouillent comme des chefs pour contourner la loi (voir encadré), cette fameuse Moudawana instaurée en 2004 et qui avait notamment pour objectif de faire baisser la polygamie en obligeant les hommes à demander l’autorisation préalable de leur épouse avant de contracter un autre mariage. Pour cet adoul de Casablanca, “la Moudawana a certes compliqué les conditions du mariage, rendant, de facto, une seconde union presque impossible. Mais certains n’hésitent pas, pour contourner les contraintes du nouveau Code de la famille, à recourir au mariage dans le secret, conclu par la lecture de la Fatiha tout simplement. Sans oublier que les hommes rivalisent d’ingéniosité pour tricher et contourner la loi”.

Obscurs objets du désir
Qu’est-ce qui fait donc rêver ces hommes désireux d’avoir plusieurs épouses ? Mis à part les cas particuliers de stérilité ou de maladie chronique de la première épouse, l’argument qui revient systématiquement dans la bouche de la majorité des polygames, c’est le sexe. Le sexe et la variété des plaisirs. Imad, un quadra professeur de maths au physique d’éternel adolescent, en véritable macho, nous lance le plus naturellement du monde : “Qui n’a jamais rêvé d’être un Don Juan, un Casanova ou, pour parler de quelqu’un de plus proche de nous, un Haj Mitwaly (héros du célèbre feuilleton égyptien des années 2000, ndlr) ? Les hommes qui prétendent le contraire sont des menteurs… On a tous au fond de nous un fantasme de harem. Mais si le harem est un privilège réservé aux rois, la polygamie est accessible à tous”. De son côté, Salim, notre ophtalmologue, n’hésite pas à affirmer de manière tout à fait décomplexée et bla hechma : “ça va vous paraître un peu vulgaire, mais on ne peut pas manger du poulet tous les jours, il faut varier”. Une excuse très usitée chez les adeptes de la polygamie, qui présuppose que le besoin de varier les plaisirs n’existe que chez les messieurs, et en aucun cas chez les dames. Elle laisse aussi entendre que finalement, pour ces hommes, les relations qu’ils entretiennent aux femmes se limitent à la chair, et que ces dernières ne sont, à leurs yeux, rien d’autre qu’un corps, un instrument de jouissance. “Pour nous les hommes, qui sommes fondamentalement chasseurs dans l’âme, épouser plusieurs femmes c’est la solution idéale, qui permet d’assouvir fantasmes et désirs, mais dans le halal, sans culpabilité, puisque l’islam met à notre disposition un cadre qui régit ces relations, poursuit Salim. Ce qui, à mon sens, est en faveur de la femme, qui peut ainsi être reconnue socialement et avoir des droits, hériter, avoir des enfants, etc.” Un point de vue partagé par Abdeslam El Bouraini, adoul et ancien président de l’Ordre national des adouls, pour qui “la polygamie est le meilleur remède contre al fassad”. Comprenez qu’il s’agit d’une sorte de rempart contre les relations sexuelles extraconjuguales. Par ailleurs, toujours selon l’ancien big boss des adouls, ce serait aussi un excellent moyen de lutter contre le célibat, puisqu’il n’hésite pas à affirmer : “Il y a autant de divorces que de mariages chaque année, il faut bien recourir à cette solution pour absorber le surplus de célibataires qui résulte de cette équation.” Qui dit mieux ? Pour Fatiha Layadi, ex-députée du Parti authenticité et modernité (PAM), “ces arguments sont fallacieux, et ne sont qu’une manière de rendre licite ce qui ne l’est pas.”

Gestionnaires d’entreprise familiale
Et lorsqu’on demande à un polygame si ce n’est pas dur de composer avec les humeurs et les états d’âme de plusieurs femmes, la réponse est sans appel : “Il y a bien des hommes qui gèrent des entreprises de 3000 personnes, alors pourquoi pas deux femmes ?”, décrète Salim, sans même réaliser combien sa comparaison est réductrice pour la gent féminine. Même son de cloche du côté de Imad : “Comme les femmes se sentent en compétition et quelque part en danger, elles redoublent d’efforts pour satisfaire leur mari, le ‘gagner’. Elles font plus attention à elles, nous bichonnent... et c’est merveilleux ! Loin de se sentir en difficulté, avoir plusieurs épouses donne un véritable sentiment de surpuissance”. Ben voyons…
Cependant, si l’islam autorise cette pratique, il l’accompagne de conditions assez restrictives : “Épousez comme il vous plaira deux, trois ou quatre femmes, mais si vous craignez de n’être pas équitable, prenez une seule femme” (Coran, sourate Annissae, verset 3). Une restriction renforcée plus loin dans la même sourate : “Vous ne pouvez être équitables à l’égard de vos femmes, même si vous en avez le désir” (Annissae, 129). Un verset qui souligne bien, à sa manière, que l’existence d’un homme marié à plusieurs femmes sera ponctuée d’injustices faites à l’une ou l’autre.
Alors comment organisent-ils leur vie de famille au quotidien ? Exit le temps où, comme dans le film de Mohamed Abderrahmane Tazi, A la recherche du mari de ma femme, les épouses acceptaient de cohabiter sous le même toit. Aujourd’hui, les femmes de polygames version New Age exigent chacune d’avoir leur propre maison. Et équité oblige, de même “calibre” s’il vous plaît. C’est le cas de Salim, notre doc polygame, qui loue deux appartements dans le quartier Oulfa de Casablanca. Et qui dit deux appartements, dit deux loyers. “ça me fait un budget logement de près de 10 000 dirhams mensuels. Ce qui n’est pas négligeable. D’ailleurs, à mes yeux, l’argent est le seul véritable obstacle que je vois au fait de prendre encore une autre femme”, regrette-t-il le plus sérieusement du monde. Imad, dont les revenus sont plus limités, a choisi quant à lui d’acheter une petite maison familiale à Sidi Maârouf, dans la banlieue casablancaise, et d’installer chacune de ses deux femmes à un étage distinct. Il passe la nuit chez l’une ou chez l’autre à tour de rôle.
Sur ce volet, le devoir d’équité pour un polygame envers ses épouses est une obligation à la fois juridique et religieuse. Mais sa traduction dans la pratique relève de l’impossible. Et les témoignages ne manquent pas. En effet, jongler entre plusieurs foyers donne le tournis même au plus aguerri des maris. “Parfois, je suis bien chez moi et je passe une bonne soirée avec les enfants. Mais dès que je m’apprête à sortir pour passer la nuit chez la seconde épouse, c’est la scène de ménage garantie. Souvent elle me lance : ‘Vas-y, sors de ma maison, va voir ta traînée’. C’est pénible”, nous confie Imad, dépité. Des scènes de ménage qui se suivent et se ressemblent, où le polygame se retrouve dans un no man’s land psychologique difficile à déchiffrer, surtout pendant le ramadan ou les jours de fête, où il doit pratiquement “se couper” en deux, voire trois, pour visiter ses belles-familles. “Il m’arrive de tout laisser tomber et partir en escapade tout seul ou avec un ami pour me reposer, surtout moralement. Je suis fatigué tout le temps, mais j’ai de la tendresse pour mes deux épouses”, avoue Imad. Un casse-tête…

Let’s talk about sex
La sexualité pose également un véritable défi physique au polygame. Et c’est là où le mot équité prend une tout autre tournure. “Un jeune polygame aura plus de force sexuelle pour faire l’amour à ses femmes, de façon à les combler toutes et de manière satisfaisante et continue. Plus il avancera en âge, moins il pourra accomplir physiquement ses devoirs conjugaux. C’est le début des tensions dans chacun de ses foyers”, analyse la sexologue Amal Chabach. Il arrive aussi que l’époux préfère avoir des rapports sexuels avec la deuxième femme plutôt qu’avec la première. Cette dernière se sent alors rejetée et réagit souvent violemment. S’il n’a pas de rapports avec elle, c’est qu’il en a eu la veille avec l’autre, croit-elle comprendre. Par ailleurs, il arrive également que la seconde épouse, plus jeune, ait constamment besoin de relations sexuelles que le mari, plus âgé, n’arrive plus à assouvir. Or, avec le temps, l’homme montre des signes de fatigue physique et voit, de plus en plus, sa libido diminuer et ses pannes devenir plus fréquentes. “Quand un homme éjacule, il a besoin d’une période de repos obligatoire pour reprendre des forces, avant d’avoir un deuxième rapport sexuel. Cette période, dite ‘réfractaire’, s’allonge avec l’âge. Un homme dans la cinquantaine est dans l’impossibilité physiologique d’avoir des rapports suivis, pendant deux jours de suite. Il a besoin d’un repos de 2 à 3 jours pour retrouver la forme”, conclut Amal Chabach. Gérer un “harem” est donc un véritable challenge sexuel, qui nécessite de l’organisation et parfois le recours à des stimulants. “Bien sûr, à certaines périodes, quand je travaille beaucoup, il m’arrive d’avoir des coups de mou. Dans ce cas, j’ai mes petites recettes : une alimentation saine, riche en sucres lents et en fruits comme l’avocat ou les amandes, des tisanes à base de gingembre et, en cas de grande fatigue, je prends du Viagra”, nous confie Salim, en véritable expert.

Ce que pensent les femmes ?
Et les principales intéressées dans tout ça ? Que ressentent-elles ? Comment vivent-elles leur situation de femmes de polygames ? Deux mots reviennent presque systématiquement quand elles décrivent leur ressenti : la colère et le sentiment d’humiliation. “Lorsque mon mari m’a annoncé qu’il voulait prendre une deuxième épouse, c’est toute ma vie qui s’est écroulée. Passée la colère, j’ai essayé de comprendre pourquoi ça m’arrivait à moi, qu’est-ce que j’avais bien pu faire de mal, en quoi j’ai failli, fauté, en quoi finalement je me suis montrée incomplète pour qu’il ait besoin d’une autre ? Nous étions mariés depuis dix ans, nous avons deux beaux enfants. Bien sûr, comme tous les couples, il y a des hauts et des bas, mais rien de particulier, à part une certaine distance ces deux dernières années, due notamment à ses nombreux déplacements professionnels. Apprendre qu’il voulait prendre une autre femme a été une véritable humiliation”, se souvient Sonia, cadre en entreprise de 43 ans. Même son de cloche du côté de Fouzia, 35 ans, femme au foyer : “Ça a été un choc. Je savais plus ou moins que mon mari était coureur, qu’il avait des maîtresses, qu’il était zehouani comme on dit, particulièrement depuis la naissance des enfants, mais je n’imaginais pas un seul instant que l’homme dont j’étais tombée amoureuse, un homme instruit et moderne, puisse passer à l’acte et se remarier.” Mais alors, si cette nouvelle a engendré tant de souffrance chez ces femmes, pourquoi ont-elles donné leur autorisation ?

Desperate housewives
“La pression sur ces femmes est énorme et la société est impitoyable à leur égard. Au Maroc, on préfèrera toujours qu’une femme reste mariée, même si elle est malheureuse, plutôt que l’opprobre du divorce”, nous déclare Fatiha El Ayadi. Ce que nous confirme Souad Benmessaoud, coordinatrice des centres d’écoute de la LDDF : “La polygamie est une véritable violence psychologique faite aux femmes. Et cette violence est perpétrée non seulement par les maris, qui choisissent de prendre une seconde épouse, mais aussi par les familles de ces femmes qui, loin de les soutenir, n’ont qu’une obsession : éviter à tout prix le divorce de leurs filles et, surtout, empêcher leur retour au domicile parental.”
“Bien sûr, j’aurais pu refuser, demander le divorce. J’ai les moyens matériels de me prendre en charge, j’ai un bon travail. Mais j’ai pensé à mes enfants, que j’aurais privés de leur père, au regard de la société. Et puis, à 43 ans, divorcée avec deux enfants, comment refaire ma vie ? Quel homme voudrait encore de moi ? Je me suis donc résignée et je lui ai donné l’autorisation de se marier”, explique Sonia d’un air triste. Puis elle nous confie que, depuis, elle voit un psy et suit un traitement pour dépression chronique. Un scénario assez classique, que nous confirme ce psychologue spécialisé dans les problèmes de couple : “Lorsque leur mari prend une deuxième épouse, les femmes se retrouvent plongées dans une immense détresse où prédomine un sentiment de culpabilité, souvent étayé par l’attitude de l’entourage et de la société, qui leur laisse entendre que si l’homme a décidé de se remarier, c’est sûrement qu’elles n’ont pas su le satisfaire, le ‘tenir’”. Et ce chagrin, ce désarroi, se transforme parfois en une dépression dont l’issue peut être dramatique, fatale. C’est le cas de cette femme qui s’est suicidée, en 2008, avec ses deux filles, à Mohammedia, après avoir appris que son mari voulait en épouser une autre car elle ne lui avait “donné” aucun garçon… Et la détresse des mères est généralement partagée par les enfants, qui paient inévitablement les pots cassés de la polygamie et de la distorsion de la cellule familiale. “Un deuxième mariage du père a des conséquences extrêmement néfastes sur la vie des enfants. Suite à cela, il n’est pas rare d’assister à des retards ou des échecs scolaires, un repli psychologique, voire des fugues”, souligne Souad Benmessaoud.
D’autres femmes encore choisissent de se battre et déploient, pour y arriver, une énergie phénoménale. A l’instar de Fouzia, qui a préféré jouer la carte de la reconquête : “Très rapidement, mon côté combatif a repris le dessus. Je me suis dit à la guerre comme à la guerre. Si je me retire de la bataille maintenant, la nouvelle aura tout gagné, et tout ce que j’ai construit jusqu’à présent sera perdu. Donc, au lieu de le rejeter, j’ai joué à la femme compréhensive, j’ai même été jusqu’à ‘copiner’ avec la deuxième. Et puis, petit à petit, en parallèle, j’ai sorti le grand jeu : lingerie fine, j’ai perdu du poids, je me suis mise au sport, j’ai renouvelé ma garde-robe, changé d’attitude avec lui... Et les résultats ne se sont pas fait attendre. Lui qui était devenu volage, quasi toujours absent du foyer, il s’est montré présent et attentionné plus souvent, presque amoureux. Par contre, il n’a pas encore répudié l’autre, mais je compte bien arriver à mes fins tôt ou tard.” Comme on dit, l’espoir fait vivre…


D'après: telquel-online.com

vendredi 10 janvier 2014

Les Amazighs marchent contre “lhagra”

“Yuda”, c'est le nom de la protestation que les Amazighs du Maroccomptent organiser à Agadir le dimanche 12 janvier prochain à partir de 10 heures, selon un communiqué parvenu à notre rédaction.
Cette marche qui va débuter au cinéma Assalam, sise à la place lbatoir, a pour thème “Assez de hagra et de racisme”. Elle vise à dénoncer “les politiques de marginalisation et de discriminations dans tous les domaines à l’encontre des citoyennes et citoyens amazighs”, poursuit le communiqué.
L'événement coïncide avec le nouvel an amazigh 2964.


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Yennayer, jour de l’an amazigh, réclamé jour férié au Maroc

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Yennayer, Byannou,
babiyyanu, bu-ini… autant de formules rituelles d’invocation qui désignent ces festivités organisées en fin d’année selon le calendrier amazigh. Avec la célébration de l’année 2964, les activistes réclament que le 13 janvier de chaque année soit érigé en une fête nationale et un  jour férié.  
De Lille, en France à Barcelone en Espagne, de Boston à Tizi Ouzzou, de Noord en Hollande à Zagora au sud-est du Maroc et de Bruxelles, en Belgique à Skoura en Tunisie… la carte des célébrations de la fin d’année amazighe s’élargit au fil des ans.
Les amazighs veulent ainsi perpétuer la tradition. Mais, cette fois-ci, la prise de conscience gagne non seulement les associations amazighes, mais également d’autres structures associations qui n’ont pas nécessairement cette plateforme de travail. Il faut dire que la question amazighe gagnerait de plus en plus, en étant traitée comme étant une question de démocratie.
Ynnayer, Byannou, babiyyanu, bu-ini… autant de formules rituelles d’invocation qui désignent ces festivités organisées en fin d’année selon le calendrier amazigh. Une cinquantaine de célébrations auront lieu de manière publique au Maroc, à l’instigation de structures associatives.
Avec la célébration de l’année 2964, les activistes réclament que le 13 janvier de chaque année soit érigé en une fête nationale et un  jour férié. La jeunesse du Réseau Amazigh pour la Citoyenneté (AZETTA) vient de lancer une pétition dans ce sens.
Qu’est ce qui marque ces festivités ? D’abord, un repas traditionnel avec des aliments particuliers, différents selon la région. Par exemple, un couscous aux sept légumes. Si l’on doit sacrifier un animal, c’est généralement une bête à plume, ou un bouc.
Autrefois, la célébration de yennayer auparavant débutait 3 jours avant le 14 janvier. Et dans chaque communauté, on devait aussi choisir, à cette occasion, l’heureux (ou l’heureuse) chanceux du groupe. Le jour de la célébration, l’on met le noyau de dattes dans l’un des plats du couscous. Celui qui le retrouve est ainsi l’homme ou la femme de la tribu.
Un curieux aspect de la célébration de Yennayer a trait à la date de la nouvelle année. Bien que la date de cet anniversaire fut un temps le 14 janvier, probablement, la conviction commune que la date du «nouvel an berbère » est le 13 a été introduite probablement par certaines associations culturelles très actives.
Au Maroc, où une centaine d’associations fêtent cette fin d’année amazighe, la question s’accompagne depuis quelques années déjà par des mesures considérables, notamment au niveau constitutionnel, avec le principe de l’officialisation. Reste maintenant à donner le jour à une loi organique, portant application du principe. Le gouvernement semble oublier l’orientation royale, que cela devrait constituer l’une de ses priorités.

D'après: quid.ma

Maroc : Une Indemnité pour perte d'emploi à partir de 2014

Après plusieurs mois de discussions, les choses sont scellées. Le gouvernement a accepté de doubler l’enveloppe allouée à l’indemnisation pour perte d’emploi et la CGEM a validé sa mise en œuvre. Une première au Maroc qui devrait entrer en vigueur à partir de l’année prochaine. Bénéficier de cette indemnité n’est cependant pas sans conditions. Explications.

Bonne nouvelle pour les salariés marocains ! La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) vient d’avaliser la mise en place de l’indemnité pour la perte d’emploi [IPE]. « Cet accord intervient suite à l’engagement du gouvernement de doubler l’enveloppe budgétaire réclamée par la CGEM dans le cadre du nouveau mandat, prévue par l’Etat pour accompagner le démarrage de l’IPE », indique la Confédération dans un communiqué rendu public mardi 23 juillet.
Un projet vieux de plusieurs années
L’idée d’une IPE au Maroc a, en effet, été évoquée pour la première fois au début des années 2000. Après le dialogue social, l’Etat avait décidé d’y allouer uniquement 250 millions de dirhams. Un budget jugé insuffisant par la CGEM qui refusait d’acter cette orientation dans de telles conditions. Et pour cause : le mécanisme de l’IPE risquait d’être déficitaire au bout de la deuxième année de sa mise en œuvre. Cela aurait eu pour conséquence l’arrêt de l’IPE ou l’augmentation des cotisations salariales et patronales. Une perspective difficilement envisageable, vu d’une part la stagnation des salaires et d’autre part l’alourdissement des charges des entreprises que cela aurait pu engendrer.
Le gouvernement a finalement accepté de porter l’enveloppe à 500 millions de dirhams sur les trois premières années. Avec à terme une évaluation et une révision du dispositif, la CGEM estime que cette somme « assure à l'IPE un financement plus pérenne ». La première partie de cette enveloppe sera, à priori, budgétisée dans la loi de Finances 2014.
Selon la CGEM, cette indemnisation permettra le développement de l’employabilité des salariés marocains, ainsi que la fluidité du marché du travail. A terme, la Confédération y voit une contribution à la réduction du chômage. Lequel, à 9,4% a enregistré une légère baisse de 0,5 points au premier trimestre 2013, par rapport à la même période l'an dernier, d'après les données du HCP.
780 jours de cotisations sociales sont requis
D’après le mécanisme arrêté pour l’IPE, le salarié au chômage recevra l’équivalent de 70% de son salaire mensuel moyen des 36 derniers mois, plafonnée à hauteur du Smig. L’indemnité pourra être versée jusqu’à six mois à partir de la date d’arrêt de l’activité.
Réunis mardi lors du conseil d’administration de la CNSS, syndicats et chefs d’entreprises se sont accordés quant à leur contribution : 0,19% à la charge des salariés et 0,38% pour le patronat. Parallèlement, le salarié sera accompagné par l’Anapec dans la recherche d’un nouvel emploi.
L’IPE ne sera cependant pas applicable à n’importe quel salarié. Déjà, tout prétendant à cette indemnité devra avoir perdu son travail « de manière involontaire », précise la CGEM. De plus, il devra au préalable justifier de 780 jours de cotisations sociales dont 216 durant la dernière année de travail avant la perte de son emploi. Seul hic, les salaires déclarés sont très souvent relativement faibles. L’Economiste donne l’exemple de l’année 2012 où 50% de la population a touché un salaire inférieur à 2500 dirhams. Actuellement, 40% des salariés auraient un salaire inférieur au Smig. Du coup, l’indemnité pourrait ne pas être très importante pour de nombreuses personnes. 


D'après: yabiladi.com

QUAND LE PARLEMENT SE TRANSFORME EN SOUK


Donnant lieu ces derniers temps à de véritables foires d'empoigne, les séances des questionsorales dans les deux chambres du parlement ne donnent pas aux citoyens la meilleure image de cette institution. Les échanges des représentants de la nation avec les membres du gouvernement avec à leur tête le premier ministre tournent souvent à des prises de bec et parfois même à l'insulte devant les caméras de télévision.
Ces caméras de télévision qui sont à l'origine d'une polémique entre l'opposition et le premier ministre depuis que celui-ci a demandé la fin de la retransmission d'une séquence "Le droit d'informer" au cours de laquelle les conseillers de la seconde chambre ont la possibilité d'évoquer les sujets qu'ils veulent sans attendre en retour une réponse d'un ministre. Cette séquence, à force d'abus, est devenu un espace de règlement de comptes propice à toutes sortes de dépassements qui passent en direct à la télévision. Depuis, les membres de la chambre des conseillers s'élèvent contre ce qu'ils appellent une censure et n'hésitent pas à la dénoncer bruyamment en perturbant les séances pendant de longues heures, ce qui a fait dire au président de l'une d'entre elles cette semaine, que l'institution s'était transformée en souk, d'où le titre de cet article.
Un titre qui trouve son illustration avec ce qui s'est passé dans l'autre chambre, celle des représentants, toujours cette semaine, quand des pharmaciens qui avaient réussi à s'y introduire, ont violemment pris à partie dans les couloirs, le ministre de la santé, à qui ils attribuent tous les maux dont souffrent leur profession et qui risquent de les conduire à la ruine. Le ministre ne s'en est sorti que grâce à ses conseillers qui sont venus à son secours pour le sauver d'un lynchage en bonne et due forme.Une scène jamais vécue par cette institution qui est pourtant par d'autres moments de tension.
Que des scènes de chahut viennent animer de temps en temps la vie parlementaire est chose bien normale et passe encore , mais que l'institution donne une telle image comme cette semaine, voilà qui exige la mise en place d'un véritable code de conduite pour éviter à l'avenir de tels dérapages qui ternissent sa réputation déjà écornée par l’absentéisme endémique et les clichés de députés en pleine sieste ou tapotant leurs téléphones.


Jalil Nouri pour Actu-maroc.com____________________

Lalla Salma du Maroc : L'épouse du roi Mohammed VI est une source d’espoir pour les femmes marocaines


On la disait discrète et timide… Onze ans après son mariage, la princesse, fille d’un modeste enseignant de Fès, orpheline de mère à trois ans, compte aujourd'hui parmi les personnalités les plus influentes du monde arabe.
Loué dans son pays pour avoir aboli le harem royal et réformé le Code de la famille en supprimant toutes sortes de discriminations séculaires infligées aux Marocaines, Mohammed VI a choisi de donner l’exemple en optant pour une vie de couple moderne. Lalla Salma est perçue par ses compatriotes comme une femme normale, issue d’un milieu populaire qui aurait pu être le leur. Elle aime le sport, le tajine aux carottes, et conduire sa voiture elle-même. La princesse a la même passion que son mari pour les voyages, elle a visité l'Irlande, la Chine, l'Égypte ou encore la Grèce. Elle est connue pour semer ses gardes du corps afin de profiter de promenades incognito dans les villes où elle séjourne. Sa présence contribue à adoucir l'image de la monarchie. Et du souverain.


Maroc : naissance d'un veau à deux têtes près de Fès



Une vache a récemment donné naissance à un veau à deux têtes, en bonne santé apparente, près de Fès, dans le centre du Maroc. L'animal a mis bas lundi, au petit matin, dans des conditions normales, à Sefrou, une ville située sur les premières pentes du Moyen-Atlas.

«Le veau a été baptisé - Sana saïda - («Bonne année») car il est né à un jour du Nouvel an», a déclaré la propriétaire de l'animal. Cette dernière, mère de cinq enfants, a avoué avoir été «surprise» mais assuré ne «pas avoir eu peur», évoquant «une oeuvre de dieu».

«Des jumeaux qui ont fusionné à cause d'une malformation génétique»


L'animal paraît en bonne santé et la bâtisse au milieu des oliviers est devenue l'attraction de la région. Le vétérinaire de Séfrou, Mohammed Bakal, estime qu'il est «impossible de prédire l'avenir de cet animal». «C'est une malformation congénitale mais son diagnostic reste compliqué à confirmer en l'absence des moyens adéquats», a-t-il ajouté.



D'autres vétérinaires cités par l'agence MAP pensent que la vache attendait «probablement des jumeaux qui ont fusionné à cause d'une malformation génétique». Il s'agit d'un fait rarissime mais pas inédit : en septembre dernier, un veau à deux têtes était mort-né aux Etats-Unis, dans une ferme de l'Oregon.

VIDEO. Naissance d'un veau à deux têtes au Maroc




Trois mois de prison pour un Marocain qui avait menacé de mort Barack Obama sur Twitter

"Je tuerai votre président et toutes les personnes qui seront en sa compagnie. C'est ce que je ferai lorsque j'arriverai aux Etats-Unis le mois prochain", avait twitté un adolescent marocain âgé de 17 ans l'an dernier.

Pour avoir menacé de mort le président américain, un tribunal de Casablanca a reconnu le jeune homme coupable vendredi de "crime électronique" et d'"appel à la violence en utilisant des médias électroniques" et l'a condamné à trois mois de prison ferme.

Originaire de la région d'Azilal, dans le centre du Maroc, l'adolescent avait été interpellé par la police judiciaire de Casablanca.

Il devra purger sa peine dans le centre de réinsertion pour mineurs d'Oukacha, ont précisé les sources judiciaires. Les audiences se déroulaient à huis clos et il n'a en revanche pas été possible à ce stade de savoir si les avocats du jeune homme entendaient faire appel du jugement. Durant le procès, ceux-ci avaient plaidé les circonstances atténuantes pour leur jeune client.


D'après: lemonde.fr

jeudi 9 janvier 2014

Anouzla dépose une demande de levée de suspension sur Lakome


Ali Anouzla à sa sortie de prison
Ali Anouzla à sa sortie de prison le 25 octobre. © Yassine Youssef
Ali Anouzla a déposé une demande de levée de la suspension du site d’information Lakome à l’Agence nationale de réglementation des télécommunications. Son avocat, Hassan Semlali, explique.
Fermé le 16 octobre 2013 conformément à la décision de son directeur (incarcéré à l’époque), le site d’information Lakome pourrait être ré-ouvert. Ali Anouzla a annoncé sur sa page Facebook, avoir déposé une demande de levée de suspension ce jeudi 9 janvier à l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT), «afin de reprendre l’activité professionnelle prochainement».

Si Hassan Semlali, l’avocat du journaliste était au courant de cette décision, il ignorait quand son client passerait  à l’action d'après ce qu'il a expliqué à H24info. «C’est lui qui a décidé de suspendre le site, il juge aujourd’hui qu’il est temps de reprendre l’activité», nous a déclaré Me Semlali.

Le journaliste avait été arrêté le 17 septembre 2013 entre autres pour «apologie du terrorisme», notamment pour un article de Lakome contenant un lien renvoyant vers une vidéo d’AQMI. Au cours de son séjour en prison, Ali Anouzla a créé la surprise en publiant le 14 octobre un communiqué où il annonce la suspension de Lakome. «Je ne peux assurer ma responsabilité administrative et éditoriale du site compte tenu de ma situation en détention provisoire», expliquait-il.

Ali Anouzla a été mis en liberté provisoire le 25 octobre. Il est toujours poursuivi selon la loi anti-terrorisme et donc accusé de «fournir délibérément de l'aide à qui veut commettre des actes terroristes, les moyens d'exécution d'un crime terroriste et faire apologie d'actes constituant un crime terroriste». Son procès a été reporté jusqu’au 18 février.

Quand on  demande à son avocat si cette décision ne risque pas de compromettre son procès, Hassan Semlali répond: «je ne crois que pas que ça aurait une incidence sur le procès. Mais après je ne sais pas si l’ANRT va accepter cette demande ou pas. Si l’Agence refuse, il pourrait à ce moment s'en remettre à la Justice»

h24info.ma / Publié le 09/01/2014 | 15h45 | Kaouthar Oudrhiri
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Racisme contre les amazigh ou mal compréhension!!!

Une association amazighe des droits de l'homme dépose plainte contre le gouvernement aux nations unies.
Le fameux cheikh islamiste parlementaire pjdéiste ne s'étant pas excusé auprès des amazighs et le gouvernement marocain n'a pas condamné son racisme.




D'après: bladi.net/forum

CASABLANCA: LE WALI SECOUE LE MAIRE

Safir et Sajid
© Copyright : Brahim Taougar - Le360
Kiosque360. Khalid Safir a adressé à Mohamed Sajid une lettre dans laquelle il lui demande de tenir une session extraordinaire du conseil de la ville de Casablanca. Place à l'action !
A l'image de plusieurs villes côtières marocaines victimes du mini tsunami, Casablanca occupe le devant de l'actualité. Les habitants, les commerçants... Tout le monde sonde encore, dans le métropole économique, les énormes pertes causées par la montée des eaux dans la nuit de lundi à mardi. En l'absence de chiffres officiels, la presse datée de ce jeudi 9 janvier se lance dans l'exercice de l'évaluation des dégâts. Selon le quotidien Al Massae, les estimations font état de plusieurs dizaines de millions de DH. Pour donner une idée précise de l'étendue de ces dégâts, Al Akhbar publie, de son côté, un grand reportage photo sur ses colonnes, tout en consacrant une large place aux témoignages des habitants et des commerçants ayant subi de lourdes pertes matérielles. 
En attendant d'avoir une idée plus claire de l'ampleur des dégâts, Assabah nous apprend que le wali du Grand Casablanca vient d'adresser au maire un courrier dans lequel il demande la tenue d'une assemblée extraordinaire du conseil de la ville de Casablanca. Non, il ne s'agit pas d'une réunion de crise pour faire le point sur la situation suite aux événements dramatiques survenus en début de semaine. L'objectif est d'enclencher au plus vite le programme d'urgence visant la mise à niveau de la métropole. Parmi les points à l'ordre du jour de cette réunion, les moyens à mettre en place pour améliorer la qualité des services publics et la mise en oeuvre du nouveau plan de déplacement urbain, lit-on sur Assabah.

Sajid sous pression

Selon le journal, Kahlid Safir a mis l'accent, dans cette lettre, sur la nécessité de créer des sociétés de développement local dont la mission consistera à assurer la mise en place et la gestion des infrastructures et des espaces verts. Et de rappeler que le wali a donné des consignes strictes pour améliorer le climat des affaires dans la métropole et déloger les bidonvilles. A en juger par cette lettre du wali de la ville au maire, il paraît clair que Khalid Safir veut passer à l'action, avec la bénédiction du conseil de la ville de Casablanca. Si Sajid et son conseil trainent le pas, il, le wali et le ministère de tutelle passeront à la vitesse supérieure pour exiger du Conseil de la ville de Casablanca d'assumer ses responsabilités

D'après le360.ma

RACHIDA DATI CONVERTIE AU CHRISTIANISME?

Dati
© Copyright : DR
Rachida Dati se serait convertie au christianisme pour se rapprocher de ses électeurs.
Décidément, Rachida Dati n’a pas l’intention de se faire oublier, ce qui pourtant ne lui aurait pas fait de mal. Après avoir accumulé les interventions médiatiques où elle semblait être la seule à trouver spirituels les rires ridicules dont elle a pu ponctuer les réponses faites au journaliste ou légitime l’agressivité qu’elle laissait fuser en public, sur les plateaux de télévision, Rachida Dati continue sur sa lancée.
De toute façon, vous l’aurez compris, c’est une femme libre qui sait ce qu’elle veut, que ce soit pour sa carrière politique que dans sa vie privée. Elle mène les deux de main de maître et ne cesse d’étonner, on ne peut le nier. Il faut rendre à César ce qui appartient à César et on veut bien lui rendre ça, avec l’espoir secret que, désormais, elle le gardera, histoire de laisser à son image le temps de guérir des stigmates qu’elle lui a infligés. Mais Rachida Dati est une femme libre et n’a que faire de ce qu’on pense d’elle. Elle est libre et a toujours raison. Sur le plan professionnel, elle peut se permettre de passer son temps, sur un plateau ouvert au public, à ricaner à chaque question qui lui est posée en ayant, de plus, la joyeuse intelligence de croire que les rires en écho de l’assemblée rendaient hommage à son esprit ou à cette sympathique allégresse qui la rend si humble et accessible lorsque nous étions simplement dans le délire, pour ne pas dire le délirium le plus total ; elle peut aussi se permettre, en pleine émission télévisée, de prendre à parti l’animateur pour lui asséner un "Vous vous en foutez de ce que je raconte, quoi", ou de répondre à un journaliste qui, s’il avait su, ne serait jamais venu, "Vous ne trouvez pas que j’ai assez d’emmerdes comme ça ?"
Allez, un petit zapping pour se mettre en bouche et vous prouver que nous n'inventons rien. 




Une femme libre? 

Bref, Rachida Dati aime les médias, tout le monde le sait. Elle ne le leur montre pas, c’est tout. Enfin, sauf quand elle arrive avec l’air de s’être envoyé une rasade à 90 degrés. Pour ce qui est de sa vie privée, elle est tout aussi flambante d’assurance et d’indépendance, Rachida Dati. Et elle ne le cache pas. Elle assume pleinement sa féminité, choisit des amants -elle a raison, on ne va quand même pas choisir pour elle- qu’elle cumule -ce n’est pas notre affaire, on vous informe, c’est tout-, fait ses enfants toute seule -mais bon, après, c’est embêtant pour savoir qui est le père-, enfin, voilà, elle est libre comme le vent ! Pas de problème majeur jusqu’ici si ce n’est que Rachida Dati a le chic pour déchaîner, avec parfois une délectation non dissimulée, les vents contraires. Nullement discrète quant à sa vie privée qui, effectivement, ne regarderait personne si elle ne venait régulièrement la jeter en pâture sur la place publique, elle accumule les frasques où elle amalgame allègrement responsabilités professionnelle et vie personnelle, pour ensuite reprocher aux médias de s’immiscer dans son intimité.

A genoux devant le pape François 1ER

Nouvelles siennes dans le plus noeux des amalgames : celles de sa nouvelle conversion au christianisme. Là aussi, elle fait ce qu'elle veut, et ce n'est l'affaire de personne. La liberté de culte est un droit fondamental. Mais le magazine VSD, qui annonce cette conversion, soupçonne Rachida Dati de ne reculer devant rien pour conserver son poste de maire du 7èmearrondissement de Paris. Info ? Intox ? L’information reste rapportée au conditionnel, accompagnée de l’hypothèse selon laquelle, en effet, la Franco-algéro-marocaine aurait épousé la religion chrétienne non par conviction –non ; elle n’a ni reçu l’Appel ni été submergée par la grâce- mais par pure calcul politique, histoire de ce rapprocher d’un riche électorat catholique. Rachida Dati va jusqu’à publier, sur sa page Facebook, des photos d’elle à la messe. Mais la photo publiée par VSD, qui la montre agenouillée devant le pape François 1ER , restera certainement celle qui fera date.   

D'après: le360.ma

Maroc: Jennifer Grout se convertit à l'Islam



La jeune chanteuse américaine Jennifer Grout qui a suscité l'admiration des millions de spectateurs dans le monde  en interprétant  dans l'émission "Arabs Got Talent" un des répertoires classiques les plus difficiles de la chanson arabe vient d'annoncer sa conversion à l'Islam.
Une séquence vidéo pleine d'émotions mise en ligne sur Youtube la montre, en effet, accompagnée  de son fiancé Marocain Saïd, assise à côté d'un Imam Amazigh en train de faire sa profession de foi musulmane ( الشهادة) dans un arabe impeccable. 
A cet Imam qui lui demande avec une bienveillance paternelle de ne pas oublier de faire ses prières, Jennifer l’assure de sa bonne foi en récitant "Al-Fatiha" (L’ouverture), la sourate sur laquelle s'ouvre le Saint Coran en sept versets.
Jennifer Grout, ayant été très chaleureusement accueillie au Maroc où elle vit depuis quelques mois, a donc décidé de s'assimiler complètement à cette société marocaine faite d'un beau brassage arabo-berbère auréolé d'un islam modéré et ouvert sur le monde 
Jennifer nous avait beaucoup impressionnée par sa faculté extraordinaire à chanter en arabe, mais aussi en berbère. Dans l'émission télé-crochet "Arabs Got Talent", souvenons-nous, à notre grand bonheur, elle s'était même retrouvée en finale de cette compétition faisant la sélection des meilleurs talents du monde arabe.
Jennifer fan entre autres artistes d'Oum Kalthoum a conquis le cœur du monde arabe par des prestations hors du commun. Sa particularité: elle chante en arabe sans être arabophone pour autant.
Bienvenue donc à Jennifer parmi nous, au Maroc.

en video: http://www.youtube.com/watch?v=wGpULJAMW7U

Scandale: la fille qui avait pris une photo avec abou treika kidnappée par la police

Khadija El Mansouri, la jeune fille marocaine prise en photo en portant le symbôle de Rabaa (protestation contre le coup d'état militaire en Egypte) en compagnie du joueur égyptien Abou Treika à l'aéroport Mohamed V à Casablanca en décembre dernier, a été kidnappée aujourd'hui à son domicile de Berrechid, à l'aube.

Selon les informations transmises par son père, des policiers en civil se sont présentés à son domicile à l'aube, et l'ont emmenée de force dans une fourgonette de la sûreté nationale, sans présenter aucun motif ou ordre d'arrestation. Le lieu vers lequel a été emmenée la jeune fille n'est toujours pas connu, et sa famille n'a pour l'instant aucune information sur elle.

Pour rappel, la jeune fille a déjà été interpelée avec un groupe de 26 supporters lors du match d'Agadir entre El Ahly et Guangzhou à cause du port d'un T-Shirt avec le symbôle de Rabaa, et a été relâchée après 7 heures d'interrogatoire et d'intimidations accompagnées d'insultes obscènes de la part des officiers du commissariat de la wilaya d'Agadir, la menaçant si elle continuait de mener des actions de protestation contre le nouveau régime militaire putschiste en place en Egypte, allié du régime marocain.

Actuellement, on ne connaît pas le motif de ce kidnapping, aucune information n'a été donnée par le ministère de l'intérieur.

Le vice-président de l'ONG des droits de l'homme "Mountada Al Karama" a critiqué cette arrestation aribtraire, et a demandé le relâchement immédiat de la fille. Il s'est également étonné de cette arrestation illégale qui indique que tous les voyants de la liberté politique et des droits de l'homme au Maroc sont passés au rouge.

La famille et les amis de Khadija, ainsi que tous les militants de la liberté et des droits de l'homme dans ce pays, demandent sa libération immédiate, sans laquelle, des sitt-in de protestation et une internationalisation de l'affaire vont suivre sous peu !

D'après: bladi.net/Forum

Alerte: l'agression des ministres au parlement Maroc;

Le ministre de la Santé agressé par des pharmaciens au Parlement

Le ministre de la Santé Houssein El Ouardi lors d'une conférence à la Faculté de Médecine de Casablanca | Menara
Le ministre de la Santé Houssein El Ouardi lors d'une conférence à la Faculté de Médecine de Casablanca
Six pharmaciens se sont attaqués, mercredi après-midi, au ministre de la santé Houcine El Ouardi au sein du Parlement. La classe politique et la société civile sous le choc.

Il s'agit d'une première au Maroc! L’incident s’est passé lors d'une réunion de la commission des secteurs sociaux. Les pharmaciens ont proféré des insultes à l'encontre d'El Ouardi. Et le tout, devant le regard médusé des députés présents. En cause, la réunion a porté sur un projet de loi sur la dissolution des conseils régionaux des pharmaciens du Nord et du Sud.

Indigné, le ministre aurait contacté plusieurs hauts responsables, comme le secrétaire général du PPS, Nabil Benabdellah, le ministre de la justice Mustapha Ramid et Mohamed Hassad et demandé l'ouverture d'une enquête sur le sujet.


Selon des sources sur place, un groupe de six pharmaciens qui a réussi à s'introduire dans l’enceinte du Parlement aidé en cela par une députée d’un groupe d’opposition, attendait le ministre devant la porte de la salle de réunion (3), avant de s'en prendre à lui en proférant des insultes et des menaces, notamment de la part d'un membre du Conseil du Sud. Aussitôt informés, les éléments de sécurité de la chambre ont interpelé et remis les six pharmaciens à la police judiciaire arrivée sur les lieux.

D'après: menara.ma